Eglise du Sacré-Coeur

29100 Douarnenez

La paroisse de Douarnenez fut créée sur celle de Ploaré en 1875.

L'édifice construit sur des plans dûs à l'architecte Joseph Bigot a été consacré le 16 septembre 1877.

La flèche, quant à elle, ne sera achevée qu'en 1939.

L'architecture et l'ampleur digne d'une cathédrale correspondent à la poussée démographique observée à Douarnenez dans la seconde moitié du XlXr siècle, en liaison avec la création et la multiplication des conserveries.

De style néo-gothique, l'église est bâtie selon un plan cruciforme comprenant une nef de six travées bordée de collatéraux, un transept, un choeur de deux travées avec déambulatoire sur lequel sont greffées trois chapelles absidales.

En élévation, les parois respectent la division arcade, triforium aveugle et baies éclairant la partie centrale.

La tour est accostée de deux tourelles d'escaliers.

A son sommet courent deux galeries dont une couverte et s'élance la flèche cantonnée de quatre clochetons.




Mobilier :

- en grande partie de la fin du XIXe siècle; la statuaire est de style sulpicien à l'exception d'une grande statue en bronze de saint Pierre sur un trône.

- cette église contient une très belle série de vitraux, 109 baies colorées éclairent l'édifice.

On retrouve les thèmes puisés dans la Bible, parfois dans l'histoire bretonne telle l'évocation de la vie de sainte Anne vénérée à Sainte-Anne-La-Palud, et celle de Dom Michel Le Nobletz.

La grande majorité de l'oeuvre est de l'atelier L. Lobin et de son successeur J.-P. Florence (Tours) et fut réalisée en 1881, 1889 et 1896.

Les vitraux les plus anciens sont situés dans le déambulatoire.

Ils ont été réalisés par B. Ely (Nantes) en 1878 et A. Meuret. Dans les bras du transept : de-grandes verrières de J.-P. Florence, ins­tallées en 1901, mêlant du côté nord l'histoire bretonne (Salaün le Fou, le roi Gradlon) et la vie de la Vierge ; du côté sud, l'histoire de la France (saint Louis), l'invention de la Vraie Croix à laquelle assiste sainte Hélène, la vie du Christ.

Dans le bas-côté sud, suite de vitraux plus modernes représentant Michel Le Nobletz, saint Herlé, saint Tutuarn (éponyme de l'île Tristan] sur fond de paysages locaux (atelier Mauméjean).

Le programme s'achève par des vitraux non figuratifs d'A, Béraud réalisés par l'atelier J.-P.LeBihan en 1971.

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